CCMRS 2020 communs 101: Habitat 2020/01/17/apunts/01

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COMMUNS ÇA VA MARSEILLE ?

Commons Camp 2020 -

Session : CCMRS 2020 communs 101: Habitat

Jour : 17/01/2020

Horaire : 11:00

Organisations participantes (Location)

Alliance Citoyenne (Grenoble)

APU (Grenoble)

Un Centre Ville Pour Tous (Marseille)

La Borda (Espagne)

Observatoire Desc (Barcelone)

Ex Asilo Filangeri (Naples)

Personnes participantes

Léna (Lille)

Valentine Porche : Lyon

Guillemette

Joëlle : Marseille

Laïa : Barcelone

David Hamou

Assia : Marseille – théâtre de l'oeuvre

Alima : Marseille

Autres notes et remarques

• Pouvoir d'agir des habitants
  • Valentine  Porche : démocratisation par les communs des HLM
  • Exemple des logements coopératifs à Barcelone. Laïa vit dans un logement coopératif.
    • La Borda : projet de 40 logements. Construction pendant 5 ans. La Mairie de Barcelone à  cédé le terrain à une coopérative d'habitants qui a pris en charge la promotion immobilière. Ca fait 1 an qu'il y a des habitants et que la coopérative est une des coopératives les plus importantes à Barcelone. L'immeuble fait partie d'un espace social. La coopérative dégage des fonds propres qui permettent de s'investir dans d'autres projets solidaires.
    • Logements en commun ou  coopératifs : Gros défi sur la question sociale
      • comment rendre accessible ces projets (économiquement ? Culturellement?)
      • A Barcelone, grosse pression foncière. Le lien des communautés coopératives avec la mairie est essentiel pour assurer des prix décents.
      • Comment créer des relations avec les classes populaires ?
      • Penser à lier communs et pouvoir d'agir : 2 notions qu'on articule trop peu.
  • David Hamou (Observatoire Desc – Barcelone) : s'intéresse à la manière dont les habitants peuvent produire du droit. Proposition faite et retenue par la  municipalité qu'il y ait 30% de logement social dans la ville de Barcelone.
  • Assia : Théâtre de l'oeuvre
    • L'expérience à Marseille de la rédaction de la Charte du relogement suite aux délogements qui ont suivi les effondrements d'immeubles le 5 novembre 2018 à Marseille est un exemple de mise en pratique du pouvoir d'agir des  habitants.
    • Autre exemple : les maisons  castors en Bretagne
    • voir aussi du côté des squats artistiques
    • Cela dit on tombe toujours dans un entre-soi limitant
    • Une piste à développer : l'expertise d'usage des habitants
  • Alima : Un Centre Ville Pour  Tous : droit à la ville et au logement qui existe depuis 20 ans. A participé à la rédaction de la Charte du relogement avec d'autres mouvements sociaux et des représentants de la Ville et de l'Etat (la Métropole n'a pas participé). Depuis le 5 novembre 2018 il y a eu de nombreuses évacuations qui se poursuivent encore aujourd'hui. Mais certaines personnes sont relogées en dehors du centre ville loin des écoles des enfants et du lieu de travail. Par ailleurs les collectifs sont très vigilants quant aux risques de gentrification (profiter de ces délogements pour changer la population du centre ville.
    • Voir aussi expérience de Grenoble : en octobre 2019 un collectif d'habitants à mené un référendum contre la démolition de logements sociaux à la Villeneuve.
  • Léna : Naples (Asilo) : occupation d'un espace communal culturel peu utilisé
    • artistes et juristes ont occupé le lieu
    • reconnaissance par la mairie sur  la base d'une Déclaration d'usage civique
      • Espace public, autogestion, gratuité
      • Participation de toutes et de tous mais encadrée par des assemblées hebdomadaires
      • Ressemble plus à une communauté qu'à un lieu public
      • Théâtre, atelier céramique, cinéma
  • Faire connaître les alternatives liées à l'habitat
    • Marie : comment étendre à une grande échelle les alternatives liées à l'habitat?
      • Véhiculer la notion de communs
        • Via les écoles
        • Via les pouvoirs publics
        • Pour que ce soit diffusé à plus grande échelle
      • Apprendre droits et nos devoirs mais aussi apprendre par la pratique des habitants
    • Avant, à Marseille, les régies de quartier et les centres sociaux assuraient cette pratique des communs
      • Volonté de faire venir tout le monde ne suffit pas. Il faut prendre le temps d'aller à la rencontre, écouter.
      • Perte de moyens financiers a un gros impact sur ces dynamiques